Le 8 décembre 2025, à 8h30, le Carrefour de Kermoysan à Quimper a ouvert à nouveau ses portes, après une fermeture controversée due à un mouvement social des employés. Les revendications des salariés, qui réclamaient une rémunération juste, ont marqué les esprits. Dans la galerie, les lumières sont allumées et l’atmosphère est mélangée entre curiosité et satisfaction parmi les quelques clients fidèles.
Pendant plusieurs jours, les rayons du magasin sont restés vides, et la direction, sous pression, a dû faire face à une mauvaise publicité. Selon Le Télégramme, le magasin connaissait de sérieux problèmes d’approvisionnement, avec des prix jugés exorbitants pour les quelques articles disponibles. Les experts estiment que la situation pourrait être récurrente si les conditions de travail et de rémunération ne s'améliorent pas.
À l’intérieur, certains employés se remettent au travail, tandis que d’autres expriment des doutes quant à l’avenir. « Nous avons besoin de réponses claires sur nos conditions de travail », confie un salarié qui souhaite rester anonyme. Ce sentiment est partagé par plusieurs membres du personnel, qui, malgré la réouverture, se sentent en instabilité. Les représentants syndicaux, interrogés par France Info, soulignent que cette situation nécessite une vigilance particulière de la part des employés et de la direction.
Non seulement les employés se battent pour des droits fondamentaux, mais ils luttent également pour la pérennité de leur lieu de travail. « La clé pour une amélioration durable réside dans un dialogue ouvert entre la direction et les employés », explique un expert en ressources humaines. La reconnaissance des efforts et des droits des travailleurs est essentielle pour assurer un climat de travail sain et productif.
Alors que le Carrefour de Kermoysan entame ce nouveau chapitre, la question reste : les changements seront-ils suffisants pour rassurer les employés et regagner la confiance des clients ?







