Le 8 décembre, Donald Trump a annoncé un accord révolutionnaire permettant à Nvidia d'exporter certaines de ses puces vers la Chine, après une conversation avec le président chinois, Xi Jinping. Selon Trump, cet accord concerne les puces H200, qui font partie de la gamme Hopper. Bien que ces modèles ne soient pas les plus avancés de Nvidia, ils sont particulièrement prisés pour leur utilisation dans le développement de l'intelligence artificielle.
En vertu de cet agrément, Nvidia s'engage à reverser 25 % de son chiffre d'affaires généré par ces ventes à l'État américain. Ce revirement fait suite à une interdiction préalable d'exportation, instaurée par l'administration Trump en avril, avant qu'un compromis soit atteint avec l'entreprise. Cette nouvelle initiative pourrait redynamiser les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, surtout dans un secteur où les tensions sont palpables.
Bien que l'accord soit limité, il ouvre la voie à Nvidia pour commercialiser ses processeurs graphiques à des « clients autorisés » en Chine. Ce pays, qui représente un marché crucial pour les innovations technologiques, avait précédemment interdit l'achat de systèmes Nvidia en faveur du développement local. Selon des experts, notamment ceux du Le Monde, cet accord pourrait représenter une avancée stratégique pour les entreprises américaines dans un marché en pleine expansion, bien que des incertitudes demeurent quant à sa mise en œuvre.
En effet, les exportations de technologies sensibles vers la Chine sont devenues un point de discorde entre les gouvernements américains successifs. L'administration de Biden avait déjà établi des restrictions, forçant Nvidia à adapter ses produits pour maintenir l'accès au marché chinois. Une situation que Trump a critiquée, affirmant que ces mesures avaient freiné l'innovation et la compétitivité des entreprises américaines.
« La stratégie actuelle ouvre une nouvelle voie pour les entreprises américaines, mais il faut garder à l'œil les implications stratégiques d'une telle collaboration », avertit un analyste de la technologie. Pendant ce temps, les concurrents de Nvidia, tels qu'AMD et Intel, ont également l'opportunité de se tourner vers ce marché réticent, offrant ainsi une compétition accrue.







