Le procès d'un homme de 42 ans, accusé d'un viol et de dix agressions sexuelles survenues entre janvier et février 2020, s'est ouvert jeudi à Bordeaux. L'accusé, Gianluca Leone, nie fermement les faits, malgré des preuves ADN accablantes. Selon les informations de Sud Ouest, le modus operandi de l'agresseur était particulièrement inquiétant : il attaquait ses victimes par derrière et les empêchait de crier.
Les faits, qui se sont déroulés la nuit, visaient principalement des jeunes femmes âgées de 17 à 28 ans dans les rues de Bordeaux et Talence. C’est grâce à l’intervention d'une victime ayant porté plainte après une agression le 4 février que l'enquête a pu avancer. L'analyse ADN a permis de remonter jusqu'à Leone, dont les mouvements ont été traqués grâce à des images de caméras de surveillance et des relevés de plaques.
Les assises ont révélé des éléments troublants. Les témoignages de proches de l'accusé, notamment ceux de ses ex-compagnes, ont décrit une personnalité « perverse et manipulatrice ». L'une d'elles a déclaré au tribunal : « Il a toujours eu un comportement inacceptable », soulignant ainsi que ses comportements étaient prévisibles.
Malgré la gravité des accusations, Gianluca Leone se défend en affirmant : « Je respecte beaucoup les femmes et je suis accusé de choses que je déteste ». Sa défense, constituée par les avocates Mes Marilou Séval et Solène Roquain-Bardet, plaide pour son acquittement, affirmant que les preuves ne sont pas irréfutables et qu'un autre suspect pourrait être impliqué.
Les experts en criminologie, interrogés par des médias locaux, soulignent que ce genre d'agression, bien que rare, souligne l'importance d'une vigilance accrue et d'un soutien pour les victimes. Alors que le verdict est attendu pour ce vendredi, les préoccupations autour de la sécurité des femmes dans les espaces publics restent d'actualité, rappelant à tous que la lutte contre les violences sexuelles est indispensable.







