Lors de la récente fête des Lumières à Lyon, un événement traditionnel très prisé, des slogans à connotation politique ont été projetés sur le palais Saint-Pierre, suscitant une forte réaction des autorités. Parmi les messages projetés, certains interpellaient directement les forces de police avec des phrases comme « la police blesse et tue ». Un incident clairement signalé par de nombreux médias, dont LyonMag, a mis en lumière des opinions allant à l'encontre des forces de l’ordre, tout en provoquant la colère de la préfète Fabienne Buccio.
« Un message insupportable de haine », a-t-elle dénoncé, soulignant le dévouement des policiers qui, jour après jour, mettent leur vie en jeu pour assurer la sécurité des citoyens. Au total, plus de 500 membres des forces de l’ordre étaient mobilisés pour sécuriser l'événement dans un contexte de menace terroriste persistante.
Le maire de Lyon, Grégory Doucet, également écologiste, a condamné ces propos en affirmant qu'ils ne devraient pas être utilisés lors d'un événement célébrant la lumière et la sécurité collective. Pour lui, ces messages violent l'esprit même de la fête, qui devait réunir tous les Lyonnais dans la célébration.
Insupportable message de haine à l’encontre de la @PoliceNationale. La Préfète apporte son soutien à nos forces de l’ordre.
— Préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) December 6, 2025
Par ailleurs, le syndicat Alliance Police Nationale a réagi vigoureusement. Dans un communiqué publié sur leurs réseaux sociaux, ils ont qualifié ces accusations de diffamation, soulignant que les agents de police œuvrent pour protéger la population, notamment lors d'événements d'une telle ampleur. « Accuser la police de 'tuer' alors que nous sécurisons des milliers de personnes, c’est diffuser de la haine », ont-ils affirmé.
La tension entre les forces de l’ordre et certains groupes de la société s'est intensifiée ces dernières années, exacerbée par des événements tragiques et des manifestations. Des voix s'élèvent pour réclamer un dialogue plus apaisé entre la police et les citoyens. D'après le sociologue Jean-Pierre B., ces slogans ne sont pas surprenants : « Ils illustrent une fracture de plus en plus marquée entre la société civile et ses institutions. Il faut un vrai travail de réconciliation », a-t-il expliqué lors d'une interview.
En attendant, la police a assuré qu'une enquête était en cours pour identifier ceux responsables de la projection de ces messages provocateurs. Les Lyonnais espèrent que cela pourra prévenir d'autres dérapages lors de futures célébrations, tout en maintenant un espace sécurisé pour tous.







