Ce samedi 6 décembre, la célébration lyonnaise a pris une tournure inattendue lorsqu'un ou plusieurs projectileurs ont diffusé des slogans provocants tels que "La police blesse et tue" sur la célèbre façade. La préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes a rapidement réagi en condamnant de tels actes, affirmant leur soutien aux forces de l'ordre, qui risquent leur vie quotidiennement pour assurer la sécurité des citoyens.
Les messages projetés, notamment "On dégage le RN" et "Non à l'État policier", ont suscité des débats houleux parmi les habitants et les visiteurs. Sur les réseaux sociaux, la maire de Lyon, Grégory Doucet, a exprimé son mécontentement face à ce qu'il a décrit comme des propos violents à l'encontre des forces de police, qui jouent un rôle clé dans la sécurité lors de tels événements.
Jean-Michel Aulas, candidat à la mairie, a également pris la parole, dénonçant ces messages comme étant "insupportables" et une "atteinte grave à nos institutions". Selon lui, ces propos mettent en péril la confiance nécessaire entre la police et la communauté.
Des experts de la sécurité et des sociologues ont souligné que de telles manifestations de mécontentement reflètent des tensions croissantes dans la société française, où des questions de sécurité et d'autorité sont de plus en plus discutées. Françoise Tuchscherer, sociologue à l’Université de Lyon, déclare : "Ces manifestations résonnent davantage dans le contexte socio-politique actuel, où la confiance envers les forces de l’ordre est en déclin".
Ce dimanche, les autorités sont toujours à la recherche des auteurs de ces projections. Cette situation a mis en lumière des inquiétudes sur la manière dont la police est perçue dans le pays, relançant des débats essentiels autour des droits civiques et des réformes nécessaires.
Alors que la fête continue, la ville de Lyon devra faire face aux retombées de cet incident, interrogeant les fondations mêmes de son ambiance festive.







