Louison Noël, l'ex-président de la Chambre des métiers et de l’artisanat des Côtes-d’Armor, a été mis en examen pour des faits graves d’agressions sexuelles et de harcèlement. Le parquet de Saint-Brieuc a officialisé cette décision le 9 décembre 2025, confirmant ainsi des allégations révélées par Médiapart.
Les accusations portent sur des actes commis durant son mandat, où il est soupçonné d’avoir abusé de son autorité. Cette mise en examen suscite une onde de choc au sein du milieu artisanal breton, déjà sensibilisé aux enjeux de la violence faite aux femmes. Selon l’experte en droit social, Me Céline Vallée, « ce type de cas met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue au sein des structures professionnelles ». Elle appelle les victimes à se manifester contre de telles dérives.
Des témoignages confirment le climat de peur et de silence qui règne souvent dans ces milieux, amenant certains membres à s'interroger sur les pratiques de gouvernance. « Il est crucial que les institutions réagissent vite et avec fermeté pour rétablir la confiance », souligne un artisan du secteur.
En France, similarité des situations ont conduit à des enquêtes plus larges, visant à s'attaquer aux questions de harcèlement dans le milieu professionnel, comme le souligne le rapport du Défenseur des droits, qui encourage une transparence accrue dans la gestion de ces cas. Dans un contexte où le mouvement #MeToo continue d’avoir un impact, ces événements ouvrent la porte à de nouvelles réflexions sur la culture des droits des femmes dans le monde du travail.







