Le 30 novembre 2025, à Lausanne, un couple de parents a été pris au dépourvu lorsque, pour assister à un spectacle inspiré d'Aladdin, ils ont dû payer 45 francs suisses (environ 48 euros) pour leur bébé de huit mois. Ce choix, selon les organisateurs, est motivé par le souci d'une expérience agréable pour tous les spectateurs.
« Je pensais que ce serait gratuit, comme cela se fait souvent dans les cirques ou même dans certains avions », a exprimé la mère, déconcertée par cette exigence. Le couple, qui accompagnait également deux autres enfants, s'attendait à une soirée sans tracas. Pourtant, ils se sont retrouvés contraints de débourser cette somme pour un enfant qui restait sur leurs genoux durant toute la durée de la représentation.
Ils ont tenté de contester cette politique auprès du personnel de sécurité, mais en vain. Finalement, la soirée a coûté plus de 200 francs au total, laissant un goût amer aux parents : « Ça nous semble excessif pour une place que notre bébé n'a même pas occupée à proprement parler », a-t-elle ajouté.
Une politique tarifaire contestée
Michael Drieberg, le promoteur du spectacle, a justifié cette mesure en indiquant que la présence gratuite d'un trop grand nombre de nourrissons pourrait déranger les autres spectateurs. « Si nous laissions entrer plusieurs bébés sans ticket, cela risquerait de dénaturer l'expérience pour le reste du public », a-t-il expliqué.
Il évoque également des préoccupations liées à la sécurité, notamment celle de garantir un espace d'évacuation adéquat en cas d'urgence. Curieusement, l'âge minimum recommandé pour ce spectacle est de 6 ans, ce qui soulève encore davantage de questions. La situation a attiré l'attention de médias comme 20 minutes qui s'interrogent sur l'équilibre entre la rentabilité des événements culturels et le bon sens familial.
Cette polémique soulève un débat plus large sur les attentes des familles face aux sorties culturelles, où le prix des billets pour les jeunes enfants demeure un sujet sensible. Si certains jugent ces tarifs nécessaires pour maintenir la qualité des spectacles, d'autres estiment qu'ils excluent les jeunes familles de ces expériences enrichissantes.







