Le 4 décembre, l'armée américaine a conduit une frappe dans le Pacifique, entraînant la mort de quatre hommes qu'elle décrit comme des narcotrafiquants. Selon les informations fournies par le commandement sud des États-Unis, également connu sous le nom de Southcom, le navire ciblé était suspecté de transporter des stupéfiants à travers des routes de trafic connues.
Cette opération s'inscrit dans une série d'attaques américaines contre le narcotrafic, ayant déjà causé la mort d'au moins 87 individus depuis plusieurs mois, principalement en mer des Caraïbes. Toutefois, l'absence de preuves tangibles fournies par les autorités suscite des inquiétudes et des interrogations.
Un porte-parole de Southcom a publié une vidéo montrant le processus d'attaque, accompagné d'une déclaration affirmant que le bateau représentait un danger imminent. Cependant, des experts en droit international, y compris des juristes français, remettent en question la légitimité de telles frappes. Pour certains, la question essentielle réside dans le respect de la souveraineté des pays touchés, comme le montre un article du Monde.
« Il est important de se demander si de telles actions peuvent être justifiées dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic », déclare Pierre Dupont, analyste en sécurité internationale. La complexité de la situation géopolitique dans cette région fait qu'une approche collaborative avec les nations latino-américaines pourrait être plus efficace.
Les États-Unis continuent de défendre leur initiative, arguant qu'elle est essentielle pour garantir la sécurité nationale et lutter contre le crime organisé. Cependant, ces frappes soulèvent des interrogations sur les règles d'engagement et l'impact sur les populations locales.







