Lors d'une allocution télévisée, Naïm Qassem, leader du Hezbollah, a clairement exprimé le soutien de son mouvement à l'approche diplomatique du Liban pour mettre un terme aux agressions israéliennes sur son territoire. Il a souligné l'importance d'opter pour la diplomatie afin de trouver une solution au conflit persistant, tout en se distançant des actions militaires.
Qassem a déclaré : « Beyrouth a choisi la diplomatie pour faire cesser l'agression israélienne, et nous soutenons cette approche », une déclaration qui reflète une tendance plus modérée au sein du groupe, traditionnellement perçu comme belliciste. Cette approche diplomatique, dit-il, est essentielle, surtout dans le contexte où des frappes israéliennes continuent d'impactées le sud du Liban, malgré un cessez-le-feu instauré il y a un an.
Ce discours arrive à un moment crucial, car pour la première fois en plusieurs décennies, des responsables libanais et israéliens ont participé à une réunion concernant le cessez-le-feu, une initiative saluée par certains experts en relations internationales comme un pas vers des discussions plus constructives. Le Figaro souligne que cette rencontre témoigne d'une dynamique nouvelle entre les deux pays, techniquement toujours en guerre.
Néanmoins, Qassem a critiqué la désignation d'un civil libanais pour le comité de surveillance du cessez-le-feu, qu'il a qualifiée d'« erreur », affirmant que cela pourrait compliquer les efforts diplomatiques en cours. Des experts notent que la position du Hezbollah a évolué, cherchant à équilibrer ses actions militaires avec une image plus diplomatique, particulièrement au sein de la région.
En conclusion, cette annonce pourrait marquer un tournant dans les relations israélo-libanaises, offrant un espace potentiel pour des pourparlers futurs. Les observateurs se demandent cependant si cette volonté d'adopter la diplomatie sera soutenue par des actions concrètes de la part du Hezbollah, et notamment comment Israël réagira à cette nouvelle approche.







