Lors d'une visite officielle en Chine, le président français Emmanuel Macron a exprimé son indignation face à la condamnation de Christophe Gleizes, journaliste français, qui a été récemment confirmé à sept ans de prison en Algérie. Macron a qualifié cette décision de "très préoccupante", la qualifiant d'"excessive et injuste". Celles-ci reflètent les tensions diplomatiques croissantes entre la France et l'Algérie.
Christophe Gleizes, connu pour ses contributions aux magazines So Foot et Society, avait été arrêté le 28 mai 2024 lors d'un séjour à Tizi Ouzou, alors qu'il reportait sur le club de football emblématique, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK). Sa condamnation, puissante et controversée, est survenue dans un contexte de crise diplomatique.
La décision a suscité des craintes au sein de la communauté journalistique française. M. Macron, lors de sa déclaration, a exprimé sa compassion pour Gleizes et sa famille, tout en appelant à une résolution favorable pour le journaliste. Ce sentiment a été partagé par plusieurs organisations de défense de la liberté de la presse, qui voient dans cette affaire un signe inquiétant pour la liberté d'expression en Algérie.
Des experts comme Jean-Baptiste Malet, spécialiste des enjeux médiatiques, estiment que cette condamnation pourrait avoir un effet dissuasif sur les journalistes souhaitant couvrir la région. "Cela crée un climat de peur, ce qui est contre-productif pour une société démocratique", a-t-il déclaré à Le Monde.
La décision de justice est perçue comme un effort pour étouffer les voix critiques dans un pays déjà en proie à des tensions politiques au sein de son propre territoire. Les voix s'élèvent pour demander une révision de ce verdict, dans l'espoir de rétablir une communication constructive entre les deux nations.







