Donald Trump a suscité l'enthousiasme lors du tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, qui s'est déroulé au Kennedy Center de Washington. Accueilli avec une pompe spectaculaire, le président américain a reçu le tout premier "Prix de la paix" de la FIFA, délivré par son président Gianni Infantino, un moment qu'il a qualifié d'un des "grands honneurs de sa vie".
Cette remise a immédiatement suscité des réactions mitigées, notamment de la part du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui a qualifié cet événement de "prix Happy Meal", soulignant le caractère excessif de la mise en scène. Malgré ces critiques, la soirée a été un mélange de politique, de sport et d’interaction humoristique.
Trump s'est ensuite prêté au jeu lors d'un faux tirage au sort, accompagné des dirigeants canadien et mexicain, Mark Carney et Claudia Sheinbaum. Ensemble, ils ont tiré au sort les noms de leurs pays, déclenchant un moment de rire lorsque Trump a commenté : "C'est très étonnant !".
Un selfie collectif a été posé par Infantino, tandis que les leaders se préparaient pour une réunion à huis clos sur les différends commerciaux. Trump a même provoqué des discussions sur la terminologie sportive, suggérant de trouver un autre nom pour le football américain, une réflexion sur la dualité des sports dans la culture américaine et mondiale.
Accompagné d'une musique joyeuse, la cérémonie s’est clôturée sur l'hymne de sa campagne politique, "YMCA", où Trump a exécuté sa fameuse "Trump Dance", une manière festive de signifier comment cet événement a servi de plateforme pour sa stratégie politique. Des experts de la communication analysent déjà les implications de cette soirée sur la vision qu'a le président des liens entre sport et politique.
En somme, cette soirée au Kennedy Center a été bien plus qu'un simple tirage au sort. Elle représente, selon Le Monde, une vitrine des ambitions politiques de Trump, utilisant le sport comme levier pour renforcer sa présence sur la scène nationale et internationale.







