Le 8 décembre à Londres, les dirigeants français, allemand et britannique se sont réunis avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un contexte marqué par des critiques émises par Donald Trump concernant la compréhension des propositions américaines pour résoudre la guerre en Ukraine.
Les alliances en Europe ont clairement exprimé leur soutien à Zelensky, tout en faisant part de leurs doutes sur certains aspects des propositions américaines. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a exprimé son scepticisme vis-à-vis « de certains détails » contenus dans les documents américains, sans toutefois préciser lesquels. Parallèlement, le président français Emmanuel Macron a souligné l'importance d'une « convergence » entre les positions des Européens, des Ukrainiens et des États-Unis.
Dans le cadre de cette réunion, Volodymyr Zelensky a rappelé les défis qui nécessitent une collaboration étroite entre l'Europe et les États-Unis, tout en prenant acte de l'indispensable coordination entre les deux régions. « Certaines choses ne peuvent être gérées sans les Américains, et d'autres sans l'Europe, d'où la nécessité de prendre des décisions cruciales », a-t-il déclaré avant de rejoindre Bruxelles pour des discussions avec l'Otan et l'UE, ainsi qu'un voyage prévu en Italie. Cette réunion a été marquée par une volonté de renforcer le plan de paix proposé par les États-Unis tout en intégrant des contributions européennes, sous l'égide d'une coordination étroite avec Kiev, selon des sources officielles.
Les experts estiment que cette convergence est essentielle pour maximiser l'efficacité des efforts pacifiques, notamment au vu des défis croissants de la situation sur le terrain. Selon un analyste politique, « la solidarité européenne est plus que jamais nécessaire pour faire face aux menaces communes et pour garantir la sécurité sur le continent ». Ainsi, cette réunion à Londres symbolise un engagement renouvelé des nations européennes à soutenir l'Ukraine face aux tensions géopolitiques actuelles.







