Castel Gandolfo (Italie) – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky poursuit son périple en Europe, cherchant à renforcer le soutien international alors qu'il s'apprête à soumettre une version révisée du plan de paix basé sur les propositions de l'administration Trump à Washington. Ce plan, initialement composé de 28 points, a été révisé à 20 après des échanges marathons entre les États-Unis et l'Ukraine, selon des déclarations faites par Zelensky lors d'une visite à Londres.
« Nous allons travailler sur ces 20 points, bien que nous ne soyons pas totalement satisfaits de ce qui a été proposé par nos partenaires après leurs discussions à Moscou », a confié le président. D'après des sources, cette réduction du nombre de points est un signe que les pourparlers évoluent, même si des désaccords persistants demeurent.
La question de la souveraineté territoriale est au cœur des préoccupations ukrainiennes. « Céder des terres n'est pas une option que nous envisageons, tant sur le plan légal que moral », a-t-il souligné, insistant sur la nécessité de garanties solides de la part de l'Occident en cas de nouvelles agressions russes.
Dans ce contexte tendu, Donald Trump exerce une pression croissante sur Zelensky pour qu'il accepte un accord de paix. Cependant, ces propositions sont perçues par plusieurs alliés comme étant trop favorables à la Russie, ce qui complique davantage la situation. Ce sentiment a été renforcé par les récentes déclarations d'experts militaires et diplomaticiens, qui soulignent la fragilité des engagements de sécurité proposés.
Aujourd'hui, Zelensky a rencontré le pape Léon XIV, qui a exprimé son soutien indéfectible aux efforts de paix en Ukraine, affirmant dans un communiqué que des initiatives diplomatiques doivent mener à une résolution juste et durable de la crise. Le soutien ferme du Vatican à Kiev contraste avec les réticences de certains leaders politiques en Italie, soulignant les divergences au sein de la coalition gouvernementale.
Les engagements de l’Italie à fournir une aide militaire à l’Ukraine restent source de débats. La Première ministre Giorgia Meloni a réaffirmé son intention de maintenir le soutien, tout en appelant à une réévaluation des besoins militaires en fonction des évolutions diplomatiques en cours.
Au sein de l’Union européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a confirmé le respect de la souveraineté ukrainienne comme une priorité, alors que des garanties de sécurité robustes sont à l'étude, comme l'a mentionné le président français Emmanuel Macron. Le consensus grandissant en Europe souligne une volonté collective de prendre des mesures significatives pour renforcer la défense ukrainienne face aux agressions russes.
Les discussions stratégiques de Zelensky à Londres, Bruxelles et Rome témoignent d'une intensification des efforts diplomatiques pour établir un cadre de sécurité durable en Ukraine. Alors que les événements évoluent, les résultats de ces pourparlers pourraient avoir un impact déterminant non seulement pour l'Ukraine mais aussi pour la stabilité de l’ensemble de la région européenne.







