À l'approche des élections municipales de 2026 au Mans, une coalition inédite se dessine entre les partis de gauche. Sous le nom "Union pour Le Mans", cette alliance regroupe les Écologistes, le Parti Communiste et le groupe d'opposition Citoyen, Écologiste et Solidaire (CES), mené par Marietta Karamanli. Ce partenariat inclut également des collectifs citoyens tels que Fraternel'Mans et Dessinons Ensemble l’Avenir.
Pour cette initiative, le slogan "Écouter, respecter, agir" incarne l'engagement de ces acteurs politiques face aux enjeux locaux. Olivier Ruchaud, élu CES, insiste sur la nécessité de l'union : "Ce n'est pas une union de circonstance, mais une union de convergence. Nous ne pouvons gagner que si nous nous rassemblons". Ce mouvement se veut farouchement indépendant du Parti Socialiste, qui, selon les membres de cette coalition, n'a pas su écouter les besoins des citoyens. Isabelle Sévère, élue écologiste, ne ferme pas la porte à d'éventuels ralliements, soulignant : "Les socialistes qui le souhaitent sont les bienvenus".
Cette démarche en faveur d'une gauche unie s'inscrit dans un paysage politique où l'extrême gauche, représentée par La France Insoumise (LFI), est vue comme un acteur manquant. En effet, la coalition exclut LFI, qui a également sa propre vision des défis municipaux, comme l'indiquent certaines analyses médiatiques récentes. Pour appuyer leur propos, plusieurs experts notent que le retour à une dynamique collaborative pourrait bien être la clé pour rétablir la confiance des électeurs envers leurs représentants politiques.
Alors que les sondages prédisent une compétition serrée, l'initiative de cette coalition s'avère être un signal fort en direction des citoyens, soulignant l'importance d'une réponse collective aux problématiques locales. Les discussions entre les membres de cette nouvelle alliance s'intensifient, et tous espèrent que ce rassemblement puisse redonner une voix forte à la gauche au Mans.







