Jeudi soir, des drones non identifiés ont été détectés au-dessus de la base sous-marine de l’Île-Longue, un site stratégique abritant les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de la France. Selon la gendarmerie, cinq drones ont été repérés vers 19h30, dans une zone strictement interdite. Le ministère des Armées a confirmé que les militaires présents avaient réagi rapidement, employant un dispositif de lutte antidrones pour sécuriser l'espace aérien.
La ministre des Armées, Catherine Vautrin, a qualifié l’intervention de « interception », laissant planer le doute sur l’efficacité de leur réponse. Bien que des reports indiquent que des tirs ont été effectués, il a été précisé par le parquet qu'aucun drone n'a été abattu et qu'aucun lien avec une ingérence étrangère n'a été établi.
Le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle a estimé que ces survols avaient pour but de semer l'inquiétude parmi la population locale. Les survols non autorisés dans cette zone ne sont pas inhabituels. Comme le rappelle un rapport de France Bleu, il y a eu des incidents similaires dans le passé, prouvant que cette problématique persiste, notamment avec un survol ayant eu lieu en novembre dernier, qui avait suscité des inquiétudes similaires.
La base de l’Île-Longue, située dans la presqu'île de Crozon, est l'une des zones aériennes les plus surveillées en France, interdisant tout vol non autorisé, y compris celui des drones. Des experts militaires, cités dans un article de La Dépêche, soulignent que la sécurité autour de ces installations est cruciale pour la défense nationale. Les mesures de sécurité, renforcées depuis des incidents antérieurs, visent à protéger ce site sensible, essentiel à la dissuasion nucléaire française, opérationnelle depuis 1970.







