Henri Labbé, le maire d'Erquy, exprime son mécontentement face à la découverte de tags et de drapeaux français disséminés un peu partout dans sa commune. Ce phénomène, relevé le 5 décembre 2025, s'est produit près des Halles, à proximité du marché de Noël, un lieu symbolique par excellence.
« Vraiment, ça me gêne de voir ça. Je suis quelqu'un d'assez ouvert, mais je ne comprends pas », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à plusieurs médias, dont Ouest-France. Cette agitation autour des symboles nationaux soulève des questions sur l'identité et sur les mouvements politiques locaux. Les tags portaient des messages tels que "Vive la France", un slogan qui résonne avec diverses interprétations, allant de l'expression de fierté nationale à des connotations plus extrêmes de nationalisme.
Les autorités locales ont décidé de déposer plainte auprès de la gendarmerie pour faire toute la lumière sur cette situation. Un expert en sociologie politique a commenté que « des actions comme celles-ci peuvent refléter un état d'esprit collectif qui mérite d'être examiné, notamment dans un contexte où les tensions politiques sont palpables dans le pays. »
À l'heure où la France navigue à travers des débats sur son identité et son avenir, les événements d'Erquy pourraient être révélateurs d’un phénomène plus large, encourageant à une réflexion approfondie sur l'utilisation des symboles nationaux. Au-delà de la simple réaction du maire, c'est un appel à un dialogue communautaire qui se dessine, entre la fierté et l'interrogation sur les messages que l'on souhaite véhiculer.







