Des échanges inédits entre le Liban et Israël ouvrent la voie à un avenir incertain. Mercredi, pour la première fois en plus de quatre décennies, des responsables libanais et israéliens se sont rencontrés lors d'une réunion de l'organisme de surveillance du cessez-le-feu au cœur du sud libanais. Cette rencontre s'est déroulée au siège de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), situé à Naqoura, à proximité de la frontière israélienne. Bien que le Liban et Israël demeurent techniquement en guerre, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a précisé qu'il ne s'agissait pas de négociations de paix formelles. De son côté, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a salué “l’atmosphère positive” dans laquelle cette réunion a eu lieu, ajoutant que de telles discussions contribuent à “réduire, pour l’instant, le risque d'un conflit”. Ce rapprochement intervient alors qu’Israël a récemment exprimé des inquiétudes concernant le Hezbollah, accusé de se réarmer malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis un an, comme l'indique L’Orient - Le Jour.
Dans un autre registre, la justice américaine s'intéresse à la mort de Matthew Perry. Le docteur Salvador Plasencia, qui a reconnu avoir aidé l'acteur à alimenter son addiction à la kétamine, a été condamné à 30 mois de prison. Il a avoué avoir vendu plusieurs flacons de ce puissant anesthésiant à Perry peu avant son décès tragique en octobre 2023. La star des Friends a été retrouvée inconsciente dans son jacuzzi à l'âge de 54 ans, laissant derrière elle un mystère tragique. Plasencia a exprimé des excuses à la famille de l'acteur, soulignant que ni la poursuite ni sa défense n'étaient entièrement satisfaites par la peine prononcée. L’attente est désormais autour d’une potentielle condamnation de Jasveen Sangha, la jet-setteuse ayant vendu la dose fatal à Perry, une affaire qui continue de susciter l’intérêt des médias, comme le souligne le site Deadline.
Enfin, l’atmosphère électorale au Honduras est tendue dans l'attente des résultats du scrutin. Lors de l'élection de dimanche dernier, des problèmes techniques ont éveillé des suspicions de fraude, alors que le dépouillement a été interrompu dans la journée. Mercredi, les résultats semblaient indiquer une légère avance pour Salvador Nasralla du parti libéral (PL) avec 40,27 % des voix, sur Nasry Asfura, le candidat soutenu par Donald Trump, qui représente le Parti national (PN) avec 39,64 %. Des renforts policiers ont été déployés autour de l’hôtel où se déroule le recomptage des voix, rendant la situation encore plus tendue. Comme l'a rapporté le quotidien hondurien La Tribuna, Trump a récemment accusé la commission électorale de chercher à “altérer les résultats”, menaçant le pays de “conséquences graves”. La situation reste donc explosive et l'incertitude persiste quant à l'issue de cette élection cruciale.







