Le musée des beaux-arts de Vannes, qui devait initialement ouvrir ses portes en 2025, voit son calendrier revu à la hausse et devrait finalement être prêt en 2028. Ce retard est dû à des imprévus liés à la découverte de vestiges lors des fouilles archéologiques sur le site, mettant en lumière la richesse patrimoniale de la région.
David Robo, le maire de Vannes, a déclaré : « C’est le grand projet culturel du début du XXIe siècle pour notre territoire ». Le futur musée, qui s'étendra sur 2 700 m², double ainsi la surface de l'ancien musée de La Cohue. L'architecte espagnol Nieto Sobejano, en charge de la conception, a promis une structure à la fois moderne et respectueuse de l’héritage de l’ancien hôtel Lagorce, connu sous le nom de château de l’Hermine.
Le coût total de cette entreprise atteindra 27 millions d’euros, un budget presque doublé par rapport aux prévisions initiales de 12 millions. Néanmoins, cette nouvelle infrastructure permettra à Vannes d'accueillir des expositions d’envergure nationale et internationale en partenariat avec des institutions prestigieuses telles que le Centre Pompidou, le musée d’Orsay ou le Louvre. Le maire précise : « L’ambition est de faire de ce musée une référence en matière d’art contemporain en Bretagne ».
Le musée comptera environ 8 000 pièces, avec des espaces consacrés à diverses thématiques, notamment les portraits et les paysages. Parmi les œuvres phares, celle de la peintre Geneviève Asse sera mise en valeur sur 300 m². À noter que l’œuvre majeure de Delacroix sera exposée dans un écrin spécialement destiné à cet effet, renforçant ainsi l'attrait de ce nouvel établissement.
En attendant l’achèvement des travaux, les Vannetais auront l’occasion de suivre l’évolution du chantier, avec des visites prévues pour la Toussaint 2026. Les équipes du musée se préparent également à transférer 350 œuvres vers le nouvel espace, un processus qui implique une rigoureuse restauration et un traitement minutieux des collections.
Ce projet représente ainsi une occasion unique pour Vannes de dynamiser son offre culturelle et de faire rayonner son patrimoine à l’échelle nationale et internationale. Comme le soulignent plusieurs experts en muséologie, une telle initiative est cruciale pour revitaliser des villes historiquement riches comme Vannes, contribuant ainsi au développement économique et social de la région.







