Lors d'une séance plénière à l'Assemblée nationale, les députés ont validé la version sénatoriale d'une nouvelle taxe sur les boissons énergisantes alcoolisées, une mesure particulièrement ciblée sur des produits comme « Vody ». Cette boisson, mélange de vodka, caféine, taurine et sucre, est en train de gagner en popularité surtout auprès des jeunes consommateurs, et suscite de vives réactions.
Les parlementaires, tout en saluant l'initiative, ont exprimé des préoccupations quant à la portée de cette taxation. Certains députés craignent que la réglementation ne s'étende à des alcools traditionnels, tels que les rhums fruités ou d'autres petites productions artisanales. Frédéric Valletoux, président de la commission des Affaires sociales, a souligné que cette approche pourrait avoir des conséquences non désirées sur l'industrie de l’alcool, comme le rapportent plusieurs médias français.
Pour beaucoup, le but de cette taxe est clair : dissuader la consommation d'alcools mêlant sucre et stimulants, jugés particulièrement nocifs pour la santé. Selon des études menées par l’INSEE, la consommation de ces produits est en forte hausse, notamment chez les jeunes adultes, ce qui représente un facteur de risque accru pour la santé publique.
Cette décision s'inscrit dans un contexte plus large de réforme du budget de la Sécurité sociale, alors que les députés préparent d'autres débats houleux concernant notamment une possible augmentation de la CSG sur le patrimoine. Chaque nouveau vote pourrait avoir des répercussions significatives tant pour l'administration fiscale que pour les acteurs du marché.
Les discussions autour de cette mesure devraient se poursuivre avec un probable nouveau vote imminemment. L'issue de ces débats pourrait bien redéfinir le paysage des boissons alcoolisées sur le marché français, à l'heure où la santé publique est mise au cœur des préoccupations gouvernementales.







