Un habitant d’Hennebont, dans le Morbihan, a été jugé récemment pour avoir proféré des menaces à l'encontre de son conseiller pénitentiaire. Ce dernier a rapporté que l’homme, en proie à une colère évidente, a exprimé son mécontentement par téléphone après que sa demande d’aménagement de peine a été refusée.
Le responsable pénitentiaire a décrit cet incident comme troublant, soulignant les tensions qui peuvent émerger dans le cadre d’un suivi judiciaire. Pour l’expert en sécurité pénitentiaire, Jean Dupont, « il est crucial que les conseillers bénéficient d'un environnement sécurisé, surtout lorsque les relations avec les personnes sous surveillance dégénèrent ».
Lors de son audience au tribunal de Lorient, le quadragénaire a reconnu ses erreurs en déclarant : Je n’aurais jamais dû lui parler comme ça.
Ses excuses n’ont cependant pas effacé la gravité de ses actes.
En conséquence, le tribunal a décidé de lui imputer des heures de travail d'intérêt général, une peine qui, selon le juge, doit servir d’exemple pour prévenir de telles situations à l'avenir.
Cette affaire rappelle l'importance de la formation et du soutien psychologique pour les conseillers pénitentiaires, qui sont souvent en première ligne dans des contextes tendus. Selon une enquête menée par le Ministère de la Justice, près de 25% des conseillers pénitentiaires rapportent avoir été victimes de menaces au cours de leur carrière.
Les responsables locaux soulignent également la nécessité de renforcer la sécurité dans les établissements pénitentiaires pour protéger le personnel. Le débat reste ouvert sur le traitement des détenus et la prévention de la violence verbale envers ceux qui les encadrent.
Un Hennebontais condamné après avoir menacé son conseiller pénitentiaire
Des menaces sur un conseiller pénitentiaire entraînent une peine de travail d'intérêt général.







