Le lundi 1er décembre 2025 restera gravé dans les annales de l'Union nationale des combattants (UNC) intercommunale de Saint-Sauveur-Lendelin (Manche). Michel Aimable, à la tête de l'association, a présidé sa dernière assemblée générale, en raison de problèmes de santé qui se sont révélés plus pressants que prévu. En dépit des efforts pour trouver un remplaçant, aucun des trente-neuf membres présents n'a manifesté d'intérêt pour le poste de président. De ce fait, l'association est désormais en passe d'être mise en sommeil, avec dans l'espoir de célébrer son cinquantième anniversaire en 2026.
Au fil des ans, l'UNC a joué un rôle vital dans la commémoration des événements marquants de l'histoire militaire de la France, rassemblant anciens combattants et sympathisants autour de valeurs communes. La nostalgie et la rigueur de ces échanges sont attestées par Marcel Vigot, secrétaire de l'association, qui indique que durant la saison 2024-2025, 297 adhérents ont été recensés, comprenant des anciens combattants d’Afghanistan, des opérations extérieures, ainsi que des soldats de France.
Toutefois, les cérémonies prévues pour 2026 sont maintenues : le 8 mai, une commémoration aura lieu à la Ronde Haye, le 11 novembre à Hauteville-la-Guichard, et un hommage le 5 décembre est prévu à Monthuchon. Une réunion d’urgence a également été convoquée pour discuter de l’avenir de l’association, car la nécessité de garder vivantes les mémoires de ceux qui ont servi la France est plus que jamais présente. Fabrice Seigneurie, vice-président départemental de l’UNC, a souligné l'importance de soutenir des initiatives comme la fondation Maginot qui aide les blessés de guerre et promeut les séjours mémoriels.
Dans un contexte où le nombre d'anciens combattants ne cesse de diminuer, notamment en raison de l'âge avançant des membres, une réflexion s'impose sur la pérennité des associations comme l'UNC. Des experts du milieu associatif font valoir qu'il est crucial d'attirer de nouvelles générations, non seulement par le biais d’initiatives locales mais également en intégrant des programmes éducatifs sur le devoir de mémoire dans les écoles. À cet égard, une meilleure communication et des événements intergénérationnels seraient des leviers à exploiter pour redynamiser ces collectifs.
Alors que l'avenir de l'UNC semble incertain, la mobilisation des membres et l'engagement envers les valeurs qu'elle véhicule constituent un défi que chacun doit relever.







