La 2026e édition du concours Miss France a vu Hinaupoko Devèze, représentante de Tahiti, s'emparer du titre tant convoité. Le sacre s'est joué sur fond de tension entre les votes du public et ceux d'un jury qui lui a manifesté une préférence pour une autre candidate.
Dans une compétition où le public a eu le dernier mot, le vote de TF1 a été décisif. Alors que l'année précédente, l'élection avait été influencée par le jury, cette fois-ci le résultat a favorisé Miss Tahiti, une candidate qui avait d'ores et déjà remporté les cœurs lors du premier tour des votes. Elle avait accumulé 24 points, surpassant ses rivales, Miss Nouvelle-Calédonie, qui en avait obtenu 21, et Miss Roussillon, avec 17 points.
Cependant, l’épreuve finale a révélé une dynamique différente. Hinaupoko Devèze, bien que soutenue par le public lors du second tour, n’a pas réussi à satisfaire le jury, qui l'a placée deuxième dans son classement. En revanche, Miss Nouvelle-Calédonie a capté l’attention des membres du jury, ce qui a entraîné une égalité à neuf points entre les deux finalistes.
En vertu des règles stipulant que le classement du public prévaut en cas d'égalité, Miss Tahiti a ainsi reçu la couronne. Les experts du domaine soulignent que cette victoire met en lumière le pouvoir croissant du public dans ce type de compétitions, comme l'indiquent des analyses sur France Culture, qui évoque un changement de paradigme dans la perception du jury par rapport aux votes populaires.
Le concours, en plus de révéler les goûts et les préférences de l'audience, a suscité des débats parmi les téléspectateurs et sur les réseaux sociaux. Les réactions étaient partagées, certains louant le charisme de Miss Tahiti, d'autres regrettant que le jury n'ait pas su voir sa valeur à sa juste mesure. Présidé par Michèle Bernier, le jury a visiblement eu du mal à s'accorder sur ses choix dans ce concours où le glamour et la représentation transcendent souvent les critères purement gamiques.
Enfin, Miss Normandie et Miss Guadeloupe complètent le podium, obtenant respectivement les titres de deuxième et troisième dauphines. Ce concours rappelle une fois de plus qu'à Miss France, rien n'est jamais gagné d'avance, et que l'issue des élections reste imprévisible jusqu'à la dernière minute.







