À seulement 23 ans, Hinaupoko Devèze, récemment sacrée Miss France 2026, ne se contente pas d'être une reine de beauté : elle possède également un arbre généalogique des plus fascinants. Selon des recherches menées par La revue française de Généalogie, Hinaupoko est l'héritière directe de la royauté française, notamment par son lien avec Saint Louis et Hugues Capet.
Sa filiation s’étend jusqu’à Jean, marquis de Pont-à-Mousson, un fils illégitime du roi René d’Anjou, rejoignant ainsi les lignées prestigieuses des rois de France. « Par son père, Miss France descend de plusieurs familles nobles de l’Ardèche et de Provence, faisant d'elle une parente de Saint Louis et d’Hugues Capet », confirme le généalogiste Adrien Gil.
Hinaupoko, qui représente Tahiti lors du concours, est métropolitaine par son père, Olivier. Son nom, Devèze, trouve ses origines dans le Cantal, l’Aude et le Gard, et elle a été élevée dans ce dernier département, fort de familles ayant des racines profondément ancrées dans la noblesse locale.
Une cousine de Chabal et Manaudou
Les recherches sur sa famille révèlent également des connexions impressionnantes avec des figures du sport. Son arrière-grand-père, René Jean Louis Devèze, blessé pendant la Première Guerre mondiale, a été décoré pour ses actes héroïques. C'est grâce à lui que Hinaupoko a des liens de parenté avec le célèbre rugbyman Sébastien Chabal et avec les nageurs Laure et Florent Manaudou par le biais de la famille Fourchades.
Des origines marquisiennes côté maternelle
Côté maternel, les racines de Hinaupoko remonteraient aux îles Marquises, plus précisément à Ua Pou et Nuku Hiva. Sa mère, Léa, est liée à un américain, Henry James Nichols, qui s'est installé dans cette région dans les années 1860. Ses contributions aux îles étaient marquées par un refus formel d'être enrôlé de force pour des travaux au Pérou, comme le rapporte le Messager de Tahiti.
Hinaupoko est donc portée par une histoire riche et complexe, reliant la France continentale aux mers du Pacifique. Après avoir grandi en métropole, elle a fait le choix de retourner à Tahiti pour retrouver ses racines. Malgré cette vie entre deux mondes, elle est de retour à Paris pour son année de règne, logée près de l'Arc de Triomphe dans un appartement du XVIIe arrondissement, où elle continue d'incarner l'héritage de ses ancêtres.







