Une opération spectaculaire de la Marine nationale a conduit à la saisie de plus de 4,2 tonnes de cocaïne en mi-décembre, marquant une étape significative dans la lutte contre le narcotrafic aux Antilles françaises. Cette intervention a eu lieu sur un bateau de pêche intercepté dans l’océan Atlantique, où les autorités ont découvert pas moins de 138 ballots de drogue.
Les forces armées aux Antilles (FAA) ont confirmé que l’opération, réalisée le 14 décembre, a également entraîné l’interpellation de cinq individus. Selon le parquet de Fort-de-France, ces derniers sont suspectés de faire partie d’une organisation criminelle structurée dédiée à l’importation de cocaïne. Bien que le communiqué ne précise pas leur nationalité, une coordination entre les services français et grecs a été essentielle pour ces arrestations.
L’enquête a été confiée à l’antenne de l’Office antistupéfiants (Ofast) Caraïbes, sous la supervision de la juridiction interrégionale spécialisée. Les trafiquants présumés, ainsi que le navire et la marchandise, ont été rapidement rapatriés à Fort-de-France pour faire face à la justice. Ce coup de filet illustre l’engagement des autorités françaises dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, avec plus de 35,7 tonnes de drogues saisies en 2025 dans la zone maritime des Antilles, selon des sources officielles.
À titre de comparaison, l’année 2024 avait déjà été marquée par une saisie record de 28 tonnes de drogues. Les experts notent que ces opérations anti-narcotiques sont vitales pour la sécurité des Caraïbes, qui sont régulièrement ciblées par les réseaux de trafic international. Le ministre de l’Intérieur a souligné que chaque intervention contribue à la protection des communautés locales tout en renforçant l’image des forces de sécurité.
Cet évènement démontre non seulement la détermination de la Marine nationale, mais aussi la nécessité d'une coopération internationale en matière de lutte contre le narcotrafic. Des experts comme Jean-Pierre C., analyste au sein de l’Observatoire des drogues et des toxicomanies, indiquent que la complexité de ces réseaux criminels nécessite une vigilance constante. Le combat continue avec la ferme intention de perturber les chaînes d'approvisionnement et de réduire les quantités de drogues circulant dans la région.







