Le corps sans vie d'un petit garçon de quatre ans a été découvert sur une plage de Garrucha, en Andalousie, le 3 décembre dernier. Les résultats de l'autopsie, diffusés par des médias tels qu' El País, révèlent des circonstances terrifiantes : l'enfant a été battu à mort et agressé sexuellement. L'enquête sur cet homicide a révélé l'horreur des abus auxquels il aurait été soumis au sein de son propre foyer.
Il semblerait que la mère, âgée de 21 ans, confiait régulièrement son garçon à son compagnon, bien que ce dernier fasse l'objet d'une injonction d'éloignement à son encontre. Les enquêteurs relèvent que le beau-père a fréquemment violenté l'enfant, et que ce jour-là, il l’a frappé et violé jusqu’à ce qu’il succombe à une hémorragie, indique un rapport du médecin légiste.
D'après le mandat judiciaire, la mère aurait été consciente des abus infligés à son fils. Des témoins soutiennent qu'il est probable qu'elle ait été présente lors des violences le jour du drame. Après la mort de l’enfant, le couple aurait transporté le corps sur la plage, où il a été retrouvé plus tard dans la soirée.
Les deux suspects ont été placés en détention, le beau-père étant accusé de meurtre et de maltraitance. Le père de la jeune femme, désespéré face à cette tragédie, a décidé d'agir en justice pour obtenir la garde du bébé à naître, afin d'éviter que de tels événements ne se reproduisent.
Ce drame soulève des questions cruciales sur la protection des enfants dans des situations familiales à risque. Selon des experts en protection de l’enfance, il est impératif que des protocoles rigoureux soient mis en place pour détecter les signes de maltraitance et assurer la sécurité des enfants, comme le souligne un rapport de 20 Minutes.







