En Cisjordanie occupée, l'Acropole antique de Sebastia, l'un des plus anciens sites archéologiques de la région, est au cœur d'une vive controverse. Les autorités israéliennes envisagent d'exproprier des terres qui entourent ce site, essentielles pour les agriculteurs palestiniens. Cette initiative est présentée par Israël comme une démarche pour préserver et développer le patrimoine historique.
Cependant, les habitants de Sebastia dénoncent cette manœuvre comme un stratagème visant à annexer davantage de territoires. "Nous dépendons économiquement de cet héritage archéologique. Les terres qui nous sont prises sont vitales pour notre survie", a déclaré l’un des agriculteurs locaux, soulignant les conséquences destructrices d'une telle décision.
Des experts en droits humains, comme ceux de Human Rights Watch, affirment que ces actions renforcent les inégalités déjà existantes et menacent la paix dans la région. Le chef d'un comité local a également précisé : "Nous ne contestons pas la valeur historique du site, mais nous demandons à ce que les droits des Palestiniens soient respectés. La préservation ne doit pas se faire au détriment de la vie d'une communauté."
Alors que les discussions autour de l'Acropole de Sebastia se poursuivent, la situation attire l'attention internationale. De nombreuses ONG appellent à une réaction rapide pour protéger les droits des populations palestiniennes ainsi que le patrimoine culturel qui leur appartient.







