Paris (France) – Ce lundi, la Bourse de Paris affiche une tendance stagnante, alors qu'elle entre dans la dernière ligne droite de l'année. Le volume d'échanges reste faible, influencé par les préoccupations concernant les négociations de paix en Ukraine.
Aux alentours de 09H50, l'indice phare CAC 40 affichait une perte de 0,08%, correspondant à une baisse de 6,67 points, s'élevant ainsi à 8.096,91 points. La veille, lors de la dernière séance avant les fêtes de Noël, le CAC 40 avait terminé à peu près stable à 8.103,58 points. Les échanges tendent généralement à ralentir entre Noël et le Nouvel An, créant un climat propice à la prudence.
Les investisseurs portent leur attention sur l'évolution de la situation en Ukraine. Ce lundi, Volodymyr Zelensky, président ukrainien, a déclaré que les États-Unis lui avaient proposé des garanties de sécurité substantielles pour une période de 15 ans, une proposition qui pourrait s'étendre. Zelensky a exprimé le désir que ces garanties soient d'une durée plus longue, allant jusqu'à 30 ou 50 ans, lors d'une conférence de presse en ligne. Selon les déclarations du président américain Donald Trump, un accord de paix serait plus proche que jamais, suite à leur récente rencontre en Floride et à un échange avec Vladimir Poutine.
D'autre part, Emmanuel Macron a annoncé une réunion avec les alliés de Kiev pour début janvier à Paris, visant à discuter des modalités de ces garanties de sécurité.
En parallèle, le secteur de la défense, qui avait connu une année particulièrement fructueuse, voit ses valeurs reculer. Thales, par exemple, a perdu 1,53% pour atteindre 225,10 euros, tandis que Dassault Aviation a enregistré une baisse de 0,88% à 269,40 euros. Malgré ces baisses, ces entreprises ont connu des augmentations de plus de 62% et 36% respectivement depuis le début de l'année, comme l'indique Le Monde.
Les analystes suggèrent que la volatilité actuelle pourrait se poursuivre en raison des incertitudes économiques à l'approche de la nouvelle année. Les investisseurs restent vigilants face aux nouvelles sur la guerre en Ukraine, en espérant une issue favorable qui pourrait stimuler les marchés.







