Une tragédie s'est abattue sur l'université Brown, l'une des institutions les plus respectées des États-Unis, lorsque des tirs ont éclaté sur le campus le 13 décembre. Au moins deux étudiants ont perdu la vie et neuf autres ont été blessés, dont huit grièvement, mais dont l'état est désormais stable selon le maire de Providence, la capitale du Rhode Island (source : Franceinfo).
Les événements se sont déroulés dans le bâtiment dédié à l'ingénierie et à la physique, où se tenaient des examens, ce qui a accentué le choc ressenti par la communauté universitaire. À ce jour, l'auteur de cette fusillade demeurait introuvable, entraînant un vaste déploiement de plus de 400 agents des forces de l'ordre qui intensifient leurs recherches.
La communauté universitaire est sous le choc, alors que de nombreux étudiants expriment leur peur et leur tristesse via les réseaux sociaux. Un étudiant a déclaré à Le Monde: "C'est une journée que je n'oublierai jamais. Nous nous sentions en sécurité ici, et maintenant, tout a changé." Cette déclaration illustre les sentiments d'insécurité qui parcourent désormais le campus.
Des experts en sécurité urbaine soulignent la nécessité d'une réponse rapide et coordonnée dans de telles situations. La violence sur les campus universitaires est un sujet de préoccupation croissante aux États-Unis, incitant les autorités à renouveler leurs efforts pour garantir la sécurité des étudiants. Comme l'indique une étude de l'Université de Chicago, des mesures préventives et un suivi psychologique des étudiants peuvent contribuer à réduire ces tragédies à l'avenir.
Alors que la chasse à l'homme continue pour retrouver le tireur, la communauté de l'université Brown se mobilise pour soutenir les victimes et leurs familles. Un vigile se tiendra à l'université dans les jours à venir pour apaiser les inquiétudes et favoriser un espace de dialogue.







