Le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky se sont rencontrés ce dimanche à Mar-a-Lago, en Floride, pour discuter d'un potentiel accord de paix avec la Russie. Après près de trois heures de négociations, Trump a exprimé son optimisme, affirmant que des "progrès significatifs" avaient été réalisés, même si les détails restent flous.
Les deux dirigeants ont fait état de l'engagement sérieux de chacune des parties à aller de l'avant dans les discussions. Trump a ajouté qu'il n'y avait aucune "date butoir", mais qu'il était déterminé à mettre fin au conflit. Cette réunion s'est également soldée par un appel avec des alliés européens, renforçant le soutien en faveur de l’Ukraine.
Malgré les déclarations positives, un point de friction demeure : le sort du Donbass, une région clé pour les négociations. Trump a reconnu que ce sujet complexe nécessiterait encore des débats approfondis. Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, avait précédemment exhorté Kiev à prendre des décisions courageuses en matière de Donbass, soulignant l'urgence de la situation.
Lors de la conférence de presse, Zelensky n’a pas écarté la possibilité d'un référendum sur la région, bien que cette idée ait longtemps été perçue comme une ligne rouge pour l'Ukraine. De plus, lors d'une récente allocution, il a présenté un nouveau plan de paix américain suggérant de geler le front actuel sans solution immédiate sur les revendications territoriales de la Russie, qui contrôle une partie significative du pays.
Les médias internationaux, y compris Le Parisien, rapportent que les priorités américaines incluent également des garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine. Une dynamique encouragée par des partenaires européens, renforçant la coopération entre nations.
Dans l'attente d'une réponse au Kremlin, les retours d'experts sur la situation soulignent le délicat équilibre à maintenir pour préserver la paix. "Il est essentiel de trouver un terrain d'entente qui réponde aux préoccupations de toutes les parties impliquées", a déclaré un analyste de la diplomatie européenne. La complexité du dossier s'avère être un obstacle persistante, mais l'achat de temps pourrait s'avérer bénéfique.
Alors que les discussions avancent, les regards restent rivés sur la volonté des dirigeants de faire des concessions. Les prochaines semaines seront déterminantes pour la suite des événements en Ukraine.







