1. Renseignez-vous sur les subventions locales
Avant d'aller plus loin, il est essentiel de se pencher sur les aides financières accordées par les collectivités. De nombreuses régions, départements et communes offrent des subventions pouvant couvrir une partie significative du coût d'un récupérateur d'eau de pluie.
À titre d’exemple, en Île-de-France, des subventions allant jusqu'à 50 % du coût d'installation sont disponibles, avec un plafond de 10 000 euros pour une cuve hors-sol et 20 000 euros pour une cuve enterrée.
Dans des communes telles que Niort, les aides peuvent atteindre jusqu'à 80 % du montant d’achat, plafonnées à 3 000 euros. D'autres, comme Béthune-Bruay, proposent une aide forfaitaire de 70 euros pour des cuves d'au moins 1 000 litres.
2. Choisir le type de récupérateur adapté
Il existe plusieurs modèles de récupérateurs d'eau de pluie, allant de simples cuves aériennes à des systèmes enterrés plus élaborés.
Pour maximiser l’obtention d'une subvention, il est recommandé d'opter pour une cuve d'une capacité d'au moins 300 litres. Certaines aides, comme celles de l'Agglomération de Saint-Omer, accordent jusqu'à 100 euros pour des cuves dépassant ce volume.
Selon vos besoins et budget, vous pouvez choisir entre un modèle basique pour arroser votre jardin, ou un système plus abouti destiné à un usage domestique (WC, lave-linge).
3. Comment créer une demande de subvention
Une fois que vous avez identifié les subventions pertinentes, il est temps de passer à l'étape suivante : soumettre votre demande. Cette démarche consiste souvent à remplir un formulaire disponible en ligne ou à retirer en mairie.
Les demandes de subvention requièrent généralement des justificatifs d'achat et une copie de la facture du récupérateur d'eau de pluie.
Notez qu'en Val-de-Marne, par exemple, une aide allant jusqu'à 50 euros peut être accordée si le récupérateur est acheté auprès d'un fournisseur agréé.
Une fois la subvention obtenue, l'installation du récupérateur peut se faire selon votre choix : les modèles simples peuvent souvent être installés sans l’intervention d'un professionnel. Cependant, pour les systèmes plus sophistiqués, l'assistance d'un installateur certifié est recommandée, notamment pour ceux reliés aux canalisations domestiques.







