À partir de janvier 2026, le taux de rémunération des nouveaux plans d'épargne logement (PEL) sera fixé à 2 %. C'est une légère hausse par rapport aux 1,75 % actuels, comme l'indique le Journal officiel publié récemment.
Ce nouveau taux s'appliquera uniquement aux PEL ouverts en 2026, permettant ainsi aux épargnants de verrouiller cette rémunération pour une durée de 15 ans, une caractéristique unique des PEL par rapport à d'autres produits d'épargne. Selon Le Figaro, cette augmentation répond à une demande croissante pour des solutions d'épargne plus rémunératrices dans un contexte d'inflation persistante.
Le PEL, conçu initialement pour soutenir l'acquisition immobilière, combine épargne et prêt. En plus de sa rémunération de 2 %, il permettra également de bénéficier d'un taux d'emprunt fixé à 3,20 %, ce qui représente une différence intéressante pour ceux souhaitant financer des projets immobiliers. « C'est une opportunité à saisir pour les ménages qui envisagent un achat immobilier dans les prochaines années », explique Jean-Michel Barbier, analyste financier chez BFM Business.
Pour ouvrir un PEL, un versement initial de 225 euros est requis, suivi d'une épargne annuelle d'au moins 540 euros, avec un plafond total de 61.200 euros. Les chiffres de la Banque de France révèlent que les PEL, avec un encours de 207,1 milliards d'euros en juin 2025, sont le deuxième produit d'épargne réglementée le plus utilisé en France, après le livret A. La hausse du taux est donc accueillie avec intérêt par le grand public.
Enfin, bien que la hausse soit positive, il est essentiel pour les futurs épargnants de rester informés des évolutions du marché et des règles qui régissent ces plans, afin d'optimiser leur épargne en période d'incertitude économique.







