L'enquête sur le meurtre de Fulvio Petrozzi, survenu le 27 février 2002 à Seyssuel en Isère, connait un rebondissement majeur après plus de deux décennies de mystère. Le sexagénaire avait été abattu chez lui, alors qu'il se préparait à fermer les volets de sa terrasse. Malgré les efforts des enquêteurs, l'identité du tireur était restée inconnue jusqu'à récemment.
D’après Le Progrès, un suspect a été arrêté début décembre à Décines-Charpieu, près de Lyon. Cette avancée a été rendue possible grâce à de nouvelles analyses ADN, qui ont permis d'établir un lien direct avec l’individu. Après son interpellation, il a été placé en garde à vue et présenté à un juge le 9 décembre, date à laquelle il a été mis en examen et incarcéré.
Pourtant, l'affaire Petrozzi soulève encore de nombreuses questions. Selon plusieurs experts en criminologie, l’utilisation de fouilles archéologiques et d’analyses de traces biologiques devrait être systématisée dans des affaires similaires pour maximiser les chances de résolution, comme l'explique le Dr. Bernard Lemoine, criminologue à l'Université de Lyon.
Ce cas démontre à quel point la technologie en constante évolution peut jouer un rôle clé dans des enquêtes anciennes, redonnant espoir aux familles des victimes de crimes non résolus. Les proches de Fulvio Petrozzi attendent désormais des réponses, espérant que cette enquête, longtemps laissée dans l'oubli, trouve enfin son dénouement.







