L’ancien président de l’Olympique lyonnais (OL), Jean-Michel Aulas, fait ses premiers pas dans la sphère politique avec une ambition claire : se démarquer à l'approche des élections municipales de mars 2026. À 76 ans, Aulas a réaffirmé son engagement à ne pas engager de dépenses publiques pour son propre bénéfice. Dans un tweet publié ce vendredi, il a expliqué : "Je n’engagerai pas de dépenses personnelles sur le dos des Lyonnais. Mon engagement est clair : servir Lyon, pas me servir."
Dans le cadre de sa campagne, Aulas a également promis de renoncer à son indemnité s’il est élu, une décision qui a suscité des échos favorables au sein de la population lyonnaise. "La meilleure note de frais, c’est celle qui n’existe pas", a-t-il ajouté, soulignant qu'il n'aura pas de cabinet politique avec des chargés de mission. Ce choix s'inscrit dans une volonté de transparence qu'il espère séduira électeurs et sympathisants.
Cette déclaration intervient alors que des critiques émergent à l'encontre de l'actuelle municipalité dirigée par Grégory Doucet et Bruno Bernard, accusée de cacher ses dépenses liées aux voyages, restaurations, et autres frais divers. Selon un article d'Actu Lyon, les deux dirigeants écologistes ont refusé de publier ces informations, prétextant une éventuelle réciprocité avec le conseil régional.
Grandissime favori des sondages
Jean-Michel Aulas caracole en tête des sondages récents, atteignant 47 % d’intention de vote au premier tour, contre 23 % pour son principal concurrent. Sa notoriété auprès des supporters de l’OL et des anciens joueurs pourrait jouer un rôle décisif dans sa quête de pouvoir. Dans une récente interview pour L'Équipe, le célèbre joueur Karim Benzema a exprimé son soutien, affirmant qu’un succès de "JMA" serait bénéfique pour la ville de Lyon.
Le candidat est soutenu par des partis de droite tels que Renaissance, Les Républicains, l'UDI et Horizons, tout en s'éloignant de tout rapprochement avec l'extrême droite. Cependant, des tensions internes ont vu le jour, comme le montre l'exclusion d'Étienne Blanc, sénateur du Rhône, pour avoir proposé un rapprochement.
En affichant une volonté d’honnêteté et de responsabilité, Jean-Michel Aulas espère ainsi séduire un large éventail d’électeurs à l’approche du scrutin. Comme le soulignent plusieurs observateurs, sa capacité à allier son expérience dans le monde des affaires à ses engagements politiques pourrait bien en faire un candidat redoutable.







