Le procès tant attendu de Jean-Marie Renaud, considéré comme le faux architecte du carré du palais à Avignon, a été reporté au 28 mai 2026. Initialement prévu entre le 8 et le 12 décembre, cette affaire suscite une grande attention et de nombreuses interrogations au sein du public et des institutions locales. Selon les informations relayées par Le Dauphiné Libéré, un plaider coupable pourrait être envisagé par l'accusé.
Jean-Marie Renaud fait face à plusieurs accusations graves, incluant l'usurpation de titres et la réalisation de travaux sans qualifications. Son époux, également impliqué, doit répondre de faits similaires, notamment de fausses facturations et d'une surestimation des honoraires. Les préjudices s'élèvent à plusieurs centaines de milliers d'euros, une somme qui souligne l'ampleur de l'escroquerie.
L'ancienne Banque de France, située place de l'Horloge, était destinée à devenir un centre emblématique des vins de la Vallée du Rhône. Malheureusement, la découverte de ces fraudes en 2017 a entraîné l'arrêt des travaux, ne permettant que l'ouverture du restaurant carré du palais et de l’école des vins. Cette affaire a profondément affecté les projets de développement local et soulève des questions sur la réglementation en matière de qualification dans le secteur de l'architecture.
Des experts soulignent que de telles situations mettent en lumière la nécessité d'une vigilance accrue et d'un cadre légal renforcé dans le domaine de la construction et de l'architecture. La confiance des investisseurs et des clients est en jeu et il est impératif de restaurer une image transparente et sécurisée pour le secteur. Les témoignages d'architectes évoquent les impacts de cette affaire sur la crédibilité de la profession.







