Déploiement de caméras dans le centre-ville
À Chauvigny, la vidéoprotection fait désormais partie du paysage urbain, avec douze caméras récemment mises en service. Ce développement a été discuté lors du conseil municipal du 17 décembre 2025, lorsqu’un conseiller d’opposition a interrogé la maire sur leur activation. La maire, Nelly Garda-Flip, a confirmé que les caméras étaient opérationnelles et apporteraient un soutien précieux à la gendarmerie.
Des images sécurisées et accessibles
Les enregistrements des caméras, situées à des endroits stratégiques, sont conservés pendant quinze jours, conformément aux recommandations des forces de l’ordre. Gilles Talbot, adjoint chargé de la sécurité, a précisé que l’accès aux images est strictement limité à certains fonctionnaires, garantissant la confidentialité tout en permettant une intervention rapide en cas de besoin. "Il ne s’agit pas de surveiller en permanence, mais bien de protéger les citoyens," a-t-il affirmé.
Les caméras sont visibles et signalées par des panneaux aux entrées de la ville, selon les règlementations en vigueur. Cet ensemble de mesures a été approuvé par la préfecture, assurant ainsi la conformité avec la législation sur la vidéoprotection.
Une efficacité démontrée
Dès cette première semaine d’opération, les résultats commencent à se faire sentir. Selon l’adjudant-chef Patrice Fieutelot de la gendarmerie de Chauvigny, les caméras ont déjà permis de résoudre plusieurs affaires, notamment un délit de fuite et un vol de voiture. Cela illustre l’importance de la vidéoprotection dans la lutte contre la délinquance.
Les caméras ont été positionnées suite à une analyse approfondie des incidents survenus dans la ville au cours des cinq dernières années, afin de cibler les zones les plus susceptibles d’enregistrer des délits. "Cette initiative ne remplace pas l’intervention humaine, mais elle soutient efficacement nos efforts," a commenté Frédéric Cazette, chef de la police municipale.
Un futur prometteur
Dans l’avenir, la municipalité envisage d’ajouter des caméras nomades pour étendre encore son champ de sécurité. "Nous voulons continuer à améliorer ce dispositif et optimiser son utilisation," a conclu Gilles Talbot.
Le coût total du système de vidéoprotection à Chauvigny s’élève à 50 000 euros, avec une aide de 20 000 euros provenant du Fonds interministériel de prévention de la délinquance, permettant ainsi à cette initiative de se concrétiser et de renforcer la sécurité des habitants.







