Le climat est tendu en France alors qu'Emmanuel Macron et son ministre de l'Agriculture, Sébastien Lecornu, font face à une importante mobilisation des agriculteurs. Le 18 décembre, environ 4 000 agriculteurs se sont rassemblés à Bruxelles pour s'opposer au traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, une réaction forte prompte à s'installer dans le débat public.
Les représentants de la FNSEA, l'un des principaux syndicats agricoles, craignent que cet accord ne menace les productions locales en permettant l'importation de produits à bas prix, souvent moins réglementés que ceux cultivés en France. « C'est un coup dur pour notre agriculture » a affirmé un agriculteur présent à la manifestation, soulignant l'angoisse qui s'empare du secteur
Parallèlement, la France est confrontée à une grave épizootie de dermatose nodulaire contagieuse qui frappe particulièrement le sud-ouest du pays. Les agriculteurs, déjà à bout, voient leur situation se dégrader encore davantage alors qu'ils luttent contre ce fléau sanitaire. La France semble prise dans un tourbillon de crises qui nécessitent des réponses rapides et efficaces.
Ce contexte, aggravé par l'instabilité politique et les pressions économiques, pousse le gouvernement à revoir ses stratégies en matière agricole. Selon plusieurs analystes, des changements sont urgemment nécessaires pour protéger les agriculteurs français et assurer la souveraineté alimentaire du pays. « Sans une réponse adéquate, nous risquons de voir notre agriculture s'effondrer » avertit un expert du secteur dans le journal Le Monde.
Alors qu'Emmanuel Macron se trouve à Bruxelles pour discuter de questions européennes, les yeux des agriculteurs français restent tournés vers l'avenir, inquiets du sort réservé à leurs exploitations face à des accords comme le Mercosur. La mobilisation pourrait s'intensifier si des réponses concrètes ne sont pas fournies rapidement.







