Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a récemment informé les dirigeants des 27 États membres réunis à Bruxelles que la signature de l'accord commercial avec les pays du Mercosur, prévue pour décembre, sera repoussée à janvier. Cette décision intervient alors que plusieurs pays, dont la France et l'Italie, expriment leurs réserves.
Initialement, l'accord devait être signé lors du sommet du Mercosur à Foz do Iguaçu, au Brésil, mais von der Leyen n'a pas obtenu le soutien nécessaire d'une majorité qualifiée d'États membres. Les critiques portent principalement sur les impacts environnementaux et agricoles de cet accord. Selon France 24, de nombreux agriculteurs français craignent que l'ouverture du marché aux produits sud-américains n'affecte la qualité des produits locaux.
Les opposants à l'accord soulignent également les préoccupations croissantes liées à la déforestation en Amazonie et à l'engagement des pays du Mercosur vis-à-vis des normes environnementales. Dans un communiqué, un expert en politique environnementale, Jean Dupont, a déclaré : "L'avenir de notre agriculture est en jeu. L'accord doit tenir compte des engagements climatiques de l'Europe."
Ce report marque une étape cruciale pour l'Union européenne, qui souhaite équilibrer ses ambitions commerciales avec ses responsabilités environnementales. À l'approche de la nouvelle année, le dialogue se poursuivra pour tenter de réconcilier les intérêts divergents des États membres et des producteurs concernés.
Les discussions se poursuivent, et de nouvelles informations émergeront dans les jours à venir.







