Le marché parisien a clôturé en légère baisse de 0,25%, montrant une prudence manifeste des investisseurs dans un contexte d'incertitude économique. Les plans de la Réserve fédérale américaine concernant l'inflation étaient au centre des préoccupations, alors que la Banque Centrale Européenne se prépare pour sa dernière réunion de l'année prévue demain.
Ce climat prudent est exacerbé par le blocus récemment annoncé par Donald Trump contre les exportations pétrolières vénézuéliennes. En effet, le président américain a annoncé un « blocus total » affectant les pétroliers sous sanctions, une mesure qui a immédiatement fait grimper les prix du pétrole. La montée des tensions diplomatiques entre les États-Unis et le Venezuela a renforcé les craintes d'une réduction de l'offre mondiale comme l’indiquent plusieurs analystes des marchés.
Alors que le Brent a connu une hausse de 1,60%, atteignant 59,78 dollars le baril, le tarif du pétrole brut américain (WTI) a augmenté de 1,76% pour s'établir à 56 dollars. Bien que cette hausse indique des préoccupations sur l'offre, d'autres experts soulignent que le marché pétrolier demeure relativement bien approvisionné, minimisant ainsi l'impact à long terme de ces annonces.
Dans le secteur boursier français, la Société Générale a terminé en tête du CAC 40 avec une augmentation de 3,95%, à 66,90 euros, soutenue par une recommandation élogieuse de Bank of America. L'établissement américain a intégré la banque française dans sa précieuse liste « Europe 1 » et a revu son objectif de cours à la hausse, passant de 67 à 85 euros, ce qui ouvre un potentiel de croissance de 32%. Selon leurs prévisions, la Société Générale pourrait enregistrer un taux de croissance annuel de plus de 20% de son bénéfice net par action d'ici 2028.
Par ailleurs, BNP Paribas a bénéficié de cette dynamique croissante en grimpant de 1,55% à 80 euros, en lien avec un retournement possible des politiques monétaires de la BCE. Le secteur minier a également montré des signes positifs, notamment la société Eramet, qui a progressé de 4,13% à 49,46 euros, suite à la nomination de Laetitia Brun au poste de directrice des ressources humaines.
La tendance du marché continue d'être dictée par ces événements cruciaux, alors que les investisseurs scrutent les développements prochains en matière d'économie mondiale.







