Ce mercredi, la ville de Zaporijjia a de nouveau été frappée par des attaques aériennes russes, causant au moins 26 blessés, selon les autorités locales. Le maire de la ville, Ivan Fedorov, a informé via Telegram que les frappes avaient touché un immeuble résidentiel, une maison, et un établissement éducatif, augmentant ainsi les craintes parmi la population qui vit dans l'incertitude au quotidien.
Cette récente escalade intervient alors que, dans un contexte de tensions croissantes, les leaders européens se réunissent à Bruxelles pour discuter de l'utilisation des avoirs russes gelés. Washington, en orchestrant une pression considérable sur ses partenaires européens, espère veiller à ce que ces fonds soient utilisés pour soutenir l'Ukraine dans sa lutte contre l'agression russe. « La situation est critique, et nous devons agir ensemble pour soutenir nos alliés », a déclaré un représentant américain.
Les bombardements sur Zaporijjia ne sont pas un événement isolé. En effet, la ville, tout comme plusieurs autres régions de l'Ukraine, souffre de frappes quasi quotidiennes, tandis que les forces russes continuent de se rapprocher progressivement de la ligne de front. D’après les analyses du « Monde », cette stratégie vise à créer un état de terreur parmi les civils et à entraver l'organisation de la défense ukrainienne.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, qui reste la plus grande d'Europe et se trouve sous contrôle russe depuis mars 2022, ajoute une couche de complexité à ce conflit. Les appels incessants à la sécurité de cette installation, tant par les autorités ukrainiennes que par des organisations internationales, soulignent l'urgence d'une actions concertée pour éviter une catastrophe humanitaire.
La communauté internationale, notamment à travers les Nations Unies, surveille de près ces développements. Des experts en relations internationales avertissent que la résolution de ce conflit nécessite une approche multilatérale, intégrant les préoccupations de sécurité de toutes les parties impliquées. Selon l'analyste militaire Marc-Antoine Pérouse de Montclos, « sans une stratégie claire pour mettre fin aux hostilités, la situation risque de se détériorer encore davantage ».







