Un quinquagénaire a été arrêté et inculpé pour le meurtre d'un artisan de 60 ans, survenu en 2002 à Seyssuel dans l'Isère. L’individu a été interpellé le 4 décembre à Décines-Charpieu, avec l'appui de la section de recherches de Grenoble.
Ce meurtre, qui a longtemps resté sans solution, a été réexaminé par le pôle des crimes non résolus de Nanterre. Grâce à une analyse ADN réalisée sur un mégot de cigarette trouvé sur les lieux du crime, les enquêteurs ont pu aboutir à l'identification du suspect. Cependant, cette dernière ne semble pas avoir avoué les faits, selon des sources proches de l'enquête.
La victime, un artisan récemment retraité, avait été abattue d’un coup de chevrotine dans le dos alors qu'il fermait ses volets. Cet acte de violence a choqué la communauté locale, qui a longtemps espéré que justice soit rendue. À l’époque, cela avait suscité une véritable onde de choc parmi ses voisins et ses proches.
Des experts en criminologie soulignent que le recours à des technologies avancées d’analyse ADN a permis récemment de résoudre des affaires anciennes. Ce type d'analyse est devenu un outil essentiel dans la résolution de cold cases, permettant de démêler des affaires qui auraient autrement disparu dans l'oubli.
Des cas similaires ont été rapportés dans le pays, notamment celui de l’affaire de l’assassin de Poitiers récemment arrêté grâce à l'ADN, laissant entrevoir une nouvelle ère pour la justice en France, où les avancées scientifiques pourraient bien permettre de clore des chapitres douloureux du passé.







