Dans la nuit du 18 au 19 décembre, un drame horrifiant s'est produit dans le VIIIe arrondissement de Lyon. Une mère de 35 ans, souffrant de troubles bipolaires, a avoué avoir tué son fils de 12 ans. C'est elle-même qui a appelé les secours peu après six heures du matin pour se dénoncer.
Selon une source policière, un couteau a été retrouvé sur les lieux du crime, et la mère a été placée en garde à vue après avoir été interpellée calmement. D'origine sénégalaise, elle vivait seule avec son fils, qui, selon plusieurs témoignages, était en situation de handicap. La voisine, Aïcha, a décrit avec horreur avoir entendu « un cri horrible » vers 3 heures du matin, une scène qui hantera ses souvenirs.
Les derniers événements font suite à une inquiétante tendance en France. D'après des données notées par le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, « un enfant meurt tous les cinq jours, tué par un de ses parents ». Le mois précédent, une autre mère avait été interpellée après la mort tragique de sa fillette de quatre ans à Montrottier. Ce schéma récurrent soulève la question cruciale de la santé mentale et du soutien nécessaire pour les familles en détresse.
Des experts s'accordent à dire que l'isolement social et le manque de ressources peuvent exacerber des troubles psychiques. La psychologue Anne Ferret souligne l'urgence d'améliorer l'accompagnement des familles vulnérables. « Le soutien psychologique doit être accessible et suivi de près pour éviter des tragédies comme celle-ci », a-t-elle affirmé.
La mère, comme l'indiqueront les enquêtes à venir, devra être examinée pour évaluer si son état psychologique est compatible avec une garde à vue. La tragédie de Lyon s'inscrit dans un contexte plus large où la société doit se mobiliser pour prévenir de telles violences, abordant la question de manière proactive.
Cette affaire, qui fait l’objet d’une enquête approfondie, rappelle à chacun la fragilité de certaines existences et le besoin impératif d’une écoute attentive et d’un soutien inconditionnel.







