Une surprise inquiétante pour les communistes
Le mardi 16 décembre 2025, les militants du Parti communiste français (PCF) à Saint-Pierre-des-Corps ont été confrontés à une situation déconcertante : à leur arrivée, la serrure de leur local, situé avenue de la République, était endommagée, rendant l'accès impossible. Les malfaiteurs, bien que n'ayant pas réussi à pénétrer à l'intérieur des locaux, ont causé des dommages à la boîte aux lettres ainsi qu'au panneau d’affichage. Une plainte a été déposée pour tentative d’effraction, et l'enquête est maintenant entre les mains de la police nationale.
Une attaque perçue comme politique
Les militants communistes n'ont pas tardé à interpréter cette atteinte comme une forme d'attaque politique. Léonard Lema, cosecrétaire de la section local du PCF, a exprimé son indignation : « On se doute que c’est politique. Tout le monde sait que c’est le siège du parti communiste, il y a des affiches. Vandaliser un local politique, ce n’est pas anodin. » Cette situation s'inscrit dans un climat préoccupant, marqué par une montée de l'extrême droite et des groupes néo-fascistes dans la région, comme le rapportent plusieurs médias, dont Le Monde.
Un appel au calme face à la violence
Dans cette ambiance de tension politique aggravée, notamment avec les élections municipales à l'horizon, Léonard Lema a également noté qu'une attaque similaire avait touché personnellement son véhicule, incendié il y a un an et demi. Face à cette escalade, les communistes de Saint-Pierre-des-Corps ont lancé un appel au calme, affirmant que « la politique doit passer par le débat des idées, pas par des attaques. » Le contexte devient de plus en plus tendu, et certains experts s'inquiètent d'une normalisation de la violence politique en France.







