Un homme de 28 ans, récemment condamné à neuf mois de prison ferme pour avoir agressé un codétenu à la maison d'arrêt de Coutances, a décidé de faire appel de sa peine. Ce mercredi 24 décembre 2025, il est apparu devant la cour d'appel de Caen, demandant un aménagement de sa sanction, spécifiquement sous bracelet électronique.
Les faits remontent au 6 septembre 2025, lorsqu'il a participé, avec un autre détenu, à une agression violente contre un codétenu, le frappant à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il s'effondre. Ces actes, survenus dans la cour de promenade, ont été jugés sévèrement par la justice. En première instance, l’homme a écopé de neuf mois de prison ferme, tandis que son complice a reçu une peine de six mois. L’avocate générale a souligné l'importance de la sécurité en prison et a suggéré de considérer un alourdissement de la peine.
Des experts en droit pénal ont commenté ce cas, soulignant que les violences en milieu carcéral doivent être prises très au sérieux. Maître Pierre Dupont, avocat à Paris, indique que « la justice a un devoir de protéger tous les détenus, et des comportements violents doivent être sanctionnés pour éviter un climat d'impunité ». D’un autre côté, plusieurs organisations de défense des droits humains se sont élevées contre des sanctions trop sévères, plaidant pour des méthodes de réhabilitation plutôt que pour des peines de prison prolongées.
Ce cas a déjà suscité de vives discussions dans la région, et l'issue de cet appel pourrait avoir des répercussions sur la manière dont la justice aborde la violence en prison. Dans la perspective d'une société qui prône la réhabilitation, il reste à voir si le tribunal suivra la demande de l'accusé d'une peine aménagée.







