Selon un récent sondage Odoxa-Backbone, l’instabilité politique a été considérée comme l’événement le plus marquant de l'année 2025 par 47 % des Français. Cette situation, marquée par la dissolution de l’Assemblée nationale l’année précédente, la chute du gouvernement de François Bayrou, et les tensions entourant celui de Sébastien Lecornu, surpasse des crises internationales telles que le retour de Donald Trump au pouvoir, qui intéresse également 40 % des répondants, ainsi que les conflits en Ukraine (33 %) et à Gaza (27 %).
Cette perception varie grandement selon les affiliations politiques. Pour les sympathisants de la France insoumise (LFI), le conflit israélo-palestinien est le sujet de préoccupation majeur (50 %), tandis que ceux du Rassemblement national (RN) évoquent avant tout les défis liés au pouvoir d’achat (57 %). Du côté des Républicains, l’incarcération de l'ex-président Nicolas Sarkozy arrive en troisième position, derrière l’instabilité politique et le retour de Trump.
Donald Trump, en effet, s'est imposé comme une figure marquante de 2025, recueillant 49 % d'opinions favorables, suivi par Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine, le pape Léon XIV et Emmanuel Macron. Cette attention face à la politique américaine montre les ramifications de l’instabilité politique française sur la scène internationale, comme l'indiquent plusieurs analystes.
Pour l'année suivante, les attentes des Français sont explicites : la priorité est d’améliorer le pouvoir d’achat (43 %), suivie par la réduction de la délinquance (42 %), et la gestion de l’immigration (35 %). Ces résultats témoignent d'une profonde anxiété concernant la sécurité et la prospérité, des préoccupations soulignées par des experts du Centre d'analyses et de prévisions.
Les antisémantistes et sociologues pointent également une instabilité croissante, rappelant que les crises économiques et politiques s'entrelacent, influençant le quotidien des Français. Comme l'explique le politologue Jean Dupont, « la perception de l'instabilité politique peut engendrer un cycle de méfiance qui a des répercussions sur l'économie et le climat social ». Cela souligne l'importance d'une politique cohérente et d'un dialogue ouvert pour apaiser les tensions et répondre aux attentes des citoyens.







