La guerre en Ukraine, qui ne montre aucun signe de répit, a connu de nouvelles intensifications ce 25 décembre 2025. Plus de 130 drones ont été lancés par les forces russes, entraînant la mort d'au moins deux personnes ainsi que de nombreux blessés dans les oblasts d'Odessa, Kharkiv et Soumy.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fermement condamné ces attaques, affirmant sur Telegram que même la période de Noël n'a pas été épargnée par la brutalité des assauts russes. "Les troupes russes continuent d'infliger des souffrances à notre population", a-t-il déclaré, tout en soulignant les frappes sur des villes comme Tchernihiv qui ont visé des immeubles résidentiels.
Au milieu de cette escalade, l'Ukraine a riposté en lançant plus de 140 drones vers le territoire russe, donnant ainsi un coup d'envoi à un cycle de représailles. Le ministère russe de la Défense a rapporté des victimes civiles à Belgorod, soulignant les répercussions tragiques du conflit de part et d'autre de la frontière.
D'un point de vue diplomatique, alors que la guerre se prolonge, des négociations ont été entamées pour un nouveau plan de paix proposé par les États-Unis. Bien que ce plan ait pour but de mettre un terme à près de quatre ans de conflit, il reste à voir si les parties parviendront à un accord. Selon des sources américaines, les discussions consistent en un gel des lignes de front actuelles, mais elles laissent de côté des questions clés comme le statut des territoires occupés.
Dans un appel poignant, le pape Léon XIV a exhorté les dirigeants ukrainiens et russes à trouver le "courage" de dialoguer. "Prions pour un cessez-le-feu et une résolution pacifique de ce conflit dévastateur", a-t-il indiqué lors d'une bénédiction au Vatican. Les experts politiques estiment que la situation exige un engagement sincère de toutes les parties, sans quoi la violence risque de se poursuivre indéfiniment.
Le tableau actuel est alarmant : les civils continuent de subir le poids du conflit, tandis que les États-Unis et d'autres puissances internationales tentent de favoriser un dialogue. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé que la Russie examinait le plan de paix, ouvert à des discussions, mais demeurant très méfiant quant à la mise en œuvre de l'accord proposé.
Les répercussions de cette guerre ne se limitent pas au champ de bataille, mais affectent également la sécurité énergétique et la stabilité régionale. Le monde surveille attentivement l'évolution de la situation, espérant une issue favorable mais se préparant au pire.







