Le pape Léon XIV a profité de la période festive pour exhorte les nations, en particulier l'Ukraine et la Russie, à trouver "le courage de dialoguer directement". De son côté, Charles III a lancé un plaidoyer pour la "compassion et la réconciliation" dans un monde où les tensions sont palpables, lors de son discours traditionnel de Noël.
À 77 ans, le roi britannique, qui préside le Commonwealth regroupant une cinquantaine de pays, a mis en avant l'importance de cultiver ces valeurs dans un contexte mondial incertain. Il a exprimé que, malgré la diversité de nos sociétés, nous devrions unir nos forces pour garantir que le bien triomphe contre le mal.
Le pape, quant à lui, n'a pas manqué de citer la situation précaire à Gaza, où des centaines de milliers de personnes vivent sous des conditions extrêmes à cause de la guerre. Il a appelé à une trêve d'une journée qui, malheureusement, n'a pas été observée en Ukraine, où les conflits perdurent depuis près de quatre ans.
Au cours de sa bénédiction "Urbi et Orbi", le souverain pontife a insisté sur la nécessité d'un dialogue "sincère, direct et respectueux" alors que les négociations entre Moscou et Kiev sont toujours en cours. Depuis le début de la guerre, des millions de vies ont été bouleversées et des régions entières dévastées.
Pour son premier Noël en tant que leader de l'Église catholique, Léon XIV a abordé divers conflits internationaux en présence de 26 000 fidèles sur la place Saint-Pierre. Il a mentionné des pays tels que Haïti, le Mali, la Syrie et la Birmanie, soulignant la difficulté et la souffrance engendrées par ces guerres.
Alors que dans certaines parties du monde, les célébrations de Noël reprennent, comme à Bethléem, où les festivités ont été ravivées grâce à une fragile trêve à Gaza, le contraste entre joie et souffrance reste flagrant.
Des centaines de personnes ont célébré la messe de Noël dans la basilique de la Nativité, marquant une étape importante après des mois d'annulations dues à la crise en cours. Ce regain d'activités souligne un besoin de renouveau pour de nombreux chrétiens dans cette région où ils sont minoritaires, représentant environ 185 000 personnes en Israël et 47 000 dans les territoires palestiniens.
À Gaza, un chrétien palestinien, Elias Al-Jalda, a partagé son espoir de voir "le retour de la vie à Gaza" et souhaite l'instauration d'une "nouvelle ère". Ces vœux d'espoir pour un futur meilleur résonnent souvent au milieu des conflits et des injustices prévalant dans la région.
Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a également appelé à la paix lors de son homélie, interrogeant les choix politiques qui semblent souvent décider du sort des peuples. Pendant ce temps, à l'étranger, des événements tels que des intempéries majeures et des tensions politiques enflamment également le climat de célébration.
Dans cette période de Noël, les messages de paix et d'unité de leaders comme Léon XIV et Charles III reflètent l'espoir d'un monde plus harmonieux, où chaque voix compte et où le dialogue peut prévaloir sur la discorde.







