La cour criminelle de la Gironde a prononcé une peine de quinze ans de réclusion à l'encontre de Gianluca Leone, 42 ans, reconnu coupable d'un viol ainsi que de dix agressions sexuelles sur de jeunes femmes à Bordeaux, Talence et Le Bouscat. Ces crimes, survenus en 2020, ciblent des victimes âgées de 17 à 28 ans qui ont été attaquées alors qu’elles regagnaient leur domicile en soirée.
Le verdict a été rendu le 5 décembre, suivant les réquisitions du parquet général et la preuve accablante présentée lors du procès. Les avocates de Leone ont plaidé l'innocence de leur client, soulignant le mécanisme du déni qui pourrait l'avoir empêché de prendre conscience de ses actes. Toutefois, son ADN a été retrouvé sur les lieux de trois des agressions, y compris celle ayant conduit au viol.
Les jurés ont entendu les témoignages de plusieurs victimes qui ont fait état de l'angoisse et du traumatisme qu'elles subissent depuis les événements. « Je pensais que ma vie s'arrêtait », a ainsi témoigné l'une des jeunes femmes, illustrant l'impact émotionnel profond des actes de violence de rue.
Des spécialistes de la criminologie estiment que de tels cas soulignent la nécessité de campagnes de sensibilisation à la sécurité des femmes dans l'espace public, surtout dans les zones urbaines comme Bordeaux. Ces événements font écho à des réflexions plus larges sur la violence de genre et les mesures à mettre en œuvre pour protéger les victimes potentielles.
Gianluca Leone a désormais dix jours pour faire appel de cette décision. Ses avocates, Mes Marilou Séval et Solène Roquain-Bardet, continuent de revendiquer son innocence, malgré les preuves scientifiques accablantes.







