Un collège situé dans le quartier populaire des Grésilles à Dijon a subi des dommages considérables suite à un incendie criminel qui s'est déclaré dans la nuit du 13 décembre. Le parquet a rapidement évoqué une origine volontaire de l'incendie, une hypothèse renforcée par la découverte de plusieurs départs de feu et de produits inflammables sur les lieux.
Selon les déclarations du procureur Olivier Caracotch, l'incendie a été détecté aux environs d'une heure du matin, et les premières investigations indiquent des actes de malveillance. "L'origine volontaire est très vraisemblable", a-t-il affirmé. La police de Dijon a ouvert une enquête pour 'dégradations volontaires par incendie', confiée à la Division de la Criminalité Territoriale.
Des traces de suie aux murs de l'entrée et des étages montrent l'étendue des dégâts, qui n'étaient pas visibles de l'extérieur. Le président du conseil départemental de Côte d'Or, François Sauvadet, a fermement condamné cet acte, exprimant son souhait de voir les auteurs sévèrement punis. Il a partagé ses préoccupations sur un réseau social, signalant le caractère inacceptable de cet acte.
La situation alarmante du collège, qui accueille habituellement environ 500 élèves, a suscité une réaction immédiate des autorités. Le préfet de Côte d'Or, Paul Mourier, a exprimé sa conviction qu'il existe un lien entre cette attaque et le narcotrafic qui règne dans le quartier, suggérant qu'il pourrait s'agir de représailles en réponse aux interventions policières. Cette analyse résonne particulièrement dans un contexte où plusieurs autres établissements scolaires ont déjà été touchés par des actes similaires.
« Cela fait écho à la tendance inquiétante des violences dans notre société actuelle. Nous devons agir pour protéger nos jeunes », a déclaré un expert de la sécurité citant une récente étude de l’Observatoire national de la délinquance, qui montre une hausse des actes de vandalisme dans des zones sensibles.
L'évaluation des dommages et des éventuels travaux de reconstruction est actuellement en cours. Les inquiétudes des parents d'élèves et du personnel éducatif augmentent, et les appels à la vigilance sont plus que jamais d'actualité. Une situation à suivre de près alors que le quartier des Grésilles, classé prioritaire, demeure dans le viseur des autorités locales.







