La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, maintient une vision positive quant à l'adoption du budget 2026, soulignant la possibilité d'un compromis avant la fin de l'année, malgré les divisions marquées au sein du paysage politique français. Dans une interview accordée à La Montagne, elle a exprimé sa conviction que des consensus peuvent encore être atteints.
Les extrêmes, selon elle, ne proposent qu'une redirection vers de nouvelles élections, ce qui, à son avis, ne résout aucun des enjeux cruciaux auxquels font face les Français. Elle a illustré cette assertion en mentionnant le Rassemblement National et La France Insoumise qui, selon son analyse, sont davantage préoccupés par des stratégies électorales que par le bien-être des citoyens. "Cela ne fait qu'accentuer le blocage politique", a-t-elle déclaré.
Amélie de Montchalin appelle à une approche constructive, arguant que des majorités peuvent être formées autour de thèmes essentiels comme l’hôpital, l’éducation et la lutte contre le narcotrafic. "Voter un budget, c'est avant tout voter pour les Français", a-t-elle martelé. Elle a également mentionné que la discussion actuelle se concentre sur un accord entre le Sénat et l'Assemblée nationale lors d'une commission mixte paritaire.
Interrogée sur la possibilité de recourir à une loi spéciale en cas de blocage, elle a été claire : "La loi spéciale n'est pas un budget, c'est un outil d'urgence insatisfaisant", et elle a insisté sur l'importance de voter un budget solide pour maintenir les investissements et soutenir les services publics vitaux.
Les opinions d'experts en économie et en politique sont partagées. Certains estiment que l'optimisme de Montchalin est justifié, tandis que d'autres doutent de la capacité du gouvernement à rassembler des voix autour de propositions concrètes. Selon Le Monde, la dynamique actuelle dans le paysage politique français souligne les défis uniques auxquels le gouvernement fait face avant 2026.







