Dans un discours percutant, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a une fois de plus marqué sa position sans équivoque vis-à-vis du Rassemblement national (RN) et ses héritiers. Dans une tribune publiée dans La Tribune Dimanche, elle a déclaré : « S’allier au RN, c’est s’effacer », insistant sur le fait que « la droite n’est pas à vendre ».
Sur France Inter, elle a une nouvelle fois plaidé pour une candidature unique de la droite afin de se préparer pour l'élection présidentielle de 2027. « Il faut désigner dès le printemps un candidat unique de la droite et du centre », a-t-elle insisté, arguant que « si on ne s’y met pas immédiatement, les extrêmes nous prendront en tenaille ».
La divergence au sein des Républicains est accentuée par les récents propos de Nicolas Sarkozy, qui appelle à un « rassemblement le plus large possible », sans exclusive. Cependant, Pécresse n’entend pas céder aux sirènes du RN, affirmant qu'il n’y a « rien de commun entre les héritiers du gaullisme et les héritiers lepénistes ». Elle a également critiqué le programme économique du RN, évoquant des « 30 milliards d’impôts supplémentaires ».
Les tensions sont palpables au sein des Républicains, avec des stratégies qui divergent. L'ancien ministre, Xavier Bertrand, tout en critiquant le RN, a récemment requis une clarification au sein du parti. Du côté de Bruno Retailleau, le président du parti, une position « tout sauf LFI » semble se dessiner, tandis que des voix comme celles de Pécresse appellent à s'unir pour contrer cette montée des extrêmes.
Les électeurs, de leur côté, semblent vouloir un rempart contre la montée de La France Insoumise (LFI) et du RN. La conclusion de Pécresse est claire : « Ni LFI ni RN ». Cette dynamique pose un défi majeur pour les Républicains, qui cherchent à retrouver une cohésion face à des adversaires de plus en plus ancrés dans le paysage politique.







